Description

Plusieurs sujets ont ainsi été abordés : les effets des activités agricoles sur la biodiversité ; la relation entre des politiques publiques et la dynamique des écosystèmes et des paysages ; la gestion de l’eau, des forêts du local au global ; la gestion des écosystèmes en relation aux risques ; et bien d’autres recherches à l’interface entre nature et société que la revue NSS a portées à la connaissance du public.

Parallèlement à ces approches construites et menées par la recherche francophone, diverses écoles de pensée se sont développées ailleurs dans le monde, avec des théories et de cadres d’analyses différents de ceux que l’on utilise couramment en France.

L’unité GREEN du CIRAD, en association avec d’autres unités de recherche d’Agropolis2 s’est intéressée à ces autres « cadres d’analyse », élaborant le projet SETER (Socio-Ecological Theories and Empirical Research) pour les étudier, les comparer, en élucider les complémentarités comme les points de divergence.

Ce projet a d’abord identifié certaines approches de recherche des plus répandues dans l’étude des questions à l’interface nature-société : études sur la vulnérabilité, résilience, political ecology, analyse institutionnelle et complexité, services écosystémiques et biodiversité, robustesse. Ensuite, des chercheurs reconnus comme étant des leaders mondiaux de chacune de ces approches ont été invités à Montpellier en 2009 et 2010 pour appliquer leur cadre d’analyse à des études de cas issus de travaux menés par les unités de recherche partenaires. Quatre études de cas ont été considérées.